Autour du claim « Le Crédit Menstruel n’existe pas, mais la précarité menstruelle si. » Serviceplan et l’association Règles élémentaires détournent les codes des banques pour signer une campagne de sensibilisation au sujet de la précarité menstruelle : une sorte de red flag pour alerter sur ce sujet peu médiatisé.

Selon l’IFOP, sur les 15,5 millions de femmes concernées en France par la question des règles, 1,7 million d’entre elles n’a pas les moyens de s’acheter des protections périodiques, ce qui accentue leur situation d’exclusion (notamment le décrochage scolaire ou la difficulté à se réinsérer professionnellement). Qu’elles soient étudiantes, sans-abri, précaires, ou bien en prison, pour ces femmes marginalisées, c’est la double peine… et c’est aussi un vrai risque pour leur santé (défaut d’hygiène, risque de syndrome du choc toxique lié à la fabrication de protections improvisées et non adaptées).

Qu’elles aient à choisir entre s’acheter à manger ou dépenser cet argent en protections hygiéniques, ou qu’elles n’aient tout simplement pas le choix, elles ne font pas partie de cette majorité de femmes qui dépensent en moyenne dans leur vie plusieurs milliers d’euros pour des produits hygiéniques lorsqu’elles ont leurs règles (hors médicaments et sous-vêtements dédiés).